En juin dernier, je vous avais proposé ma sélection d’équipement pour aller plonger en apnée en mer. Aujourd’hui, je vous parle de la combinaison que j’ai pu tester cet été au cours de divers sorties.
Voici mon évaluation sur le modèle Athena de Beuchat.

Quelles sont les raisons qui t’ont amené à acheter cette combinaison ?

Je suis plongeuse en bouteille depuis des années. Je plongeais encore avec une combinaison de plongée sous marine taillée sur mesure qui n’était plus adaptée à la pratique de l’apnée. Comme cette année, je préparais mon niveau 3 en apnée, j’ai décidé d’investir dans ma première combinaison dédiée à la pratique de l’apnée et de la chasse sous-marine.

Quelles étaient tes contraintes et tes exigences ?

Les apnéistes (moniteurs) de mon club m’avaient recommandé de choisir une combinaison en deux pièces et en refendu intérieur et extérieur mais je n’étais pas convaincue que pour ma première combinaison d’apnée il était judicieux de choisir une combinaison aussi délicate à manipuler.  Je cherchais avant tout une combinaison adaptée à une morphologie féminine. Le prix était également un élément déterminant.

Pourquoi avoir finalement choisi ce modèle ?

J’ai longtemps cherché sur Internet des avis d’apnéistes femmes sur le matériel qu’elles utilisaient pour plonger mais je n’ai rien trouvé. Je suis donc allée glaner des conseils sur les sites marchants spécialisés comme sur ceux du Vieux Plongeur à Marseille et du Vieux Campeur à Paris. J’ai eu le choix entre un modèle chez Dessault, un autre chez Salvimar et du sur-mesure. Puis est arrivée sur le marché cette année un modèle destiné aux femmes chez Beuchat. Ce modèle destiné aux chasseuses sous-marine est tout à fait adaptée à la pratique de l’apnée. Je l’ai  d’abord essayé en version 7 mm d’épaisseur (trop épaisse donc qui n’offre pour moi pas assez de liberté de mouvement).  J’ai finalement adopté la version 5 mm d’épaisseur.

Quels sont pour toi les points + et – de cette combinaison ?

J’apprécie le refendu intérieur proche du corps et le jersey extérieur beaucoup moins fragile. Cela la rend beaucoup plus facile à enfiler et à transporter. La veste est équipée d’une cagoule ce qui était aussi un élément important pour moi. Je n’aime pas les modèles qui obligent à ajouter une cagoule car c’est plus compliqué à installer. Le velcro situé sur la bretelle gauche du pantalon est un vrai plus car il facilite bien l’enfilage.

Je n’ai pas utilisé le PreCut System qui permet de transformer le pantalon haut en pantalon bas en coupant les bretelles. Je pensais le faire pour gagner en souplesse mais je n’en ai pas eu besoin. Au final, j’ai préféré garder la double épaisseur au niveau du buste car je suis frileuse. En profondeur, elle protège bien du froid. Je l’ai testé jusqu’à -26 mètres et n’ai pas ressenti les variations de température au fur et à mesure de la descente. Esthétiquement parlant, elle est sobre puis qu’entièrement noire avec quelques marquages blanc et rouge. Le marquage blanc situé dans le dos facile d’ailleurs bien le repérage de son binôme lorsqu’il se déplace au fond de l’eau.

Son point faible, c’est qu’elle n’est pas produite en France mais au Cambodge. Cela explique son prix qui est nettement plus bas que sa concurrente directe la Dessault qui sera la prochaine combinaison évaluer sur le blog.

Stay tuned !

Quelques informations complémentaires sur ce modèle :

Épaisseurs disponibles : 5 et 7 mm
Disponible du XS au XL
Couleurs : uniquement le noir
Prix : la veste 5 mm m’a coûté 99 euros et le pantalon/salopette en 5 mm 79 euros soit au total : 178 euros au Vieux Campeur à Paris (j’aime bien les citer car l’équipe est toujours d’excellents conseils).